"J'avance et j'efface" par la compagnie In Situ
Avec près de 1000 spectateurs sur trois séances. "J'avance et j'efface" par la compagnie In Situ a rencontré un succès mérité auprès des spectateurs jeunes et moins jeunes.
L'histoire est simple : À neuf ans, Stirs a eu un accident de voiture. Depuis, il a une mémoire de trois minutes. Pour le protéger d'un monde qui change sans cesse, ses parents l'ont envoyé au Japon. Là, il grandit et vieillit auprès de sa nourrice aimante, Asaki.
C'est une histoire dramatique, mais traitée de manière poétique, elle
émerveille par ses trouvailles scéniques et narratives à la croisée de
plusieurs disciplines. Pour déjouer l'amnésie, Asaki trace une route de
souvenirs qui ne tient qu'à un fil : projections vidéo, dessins qui se
dissolvent dans l'eau, fragile décor qui se dépouille jusqu'à
disparaître dans la scène finale. Tout s'efface, mais Stirs avance vers
la vieillesse, inconscient du temps qui passe. On est touchés par la
grâce éphémère du présent à la recherche de la mémoire défaillante.
Laurent Seron-Keller campe un magnifique Stirs au jeu très physique et parfois clownesque. Camille Trophème chante les joies et les chagrins de son protégé avec un sacré talent. On goûte leur drôlerie, leur présence lumineuse et une mise en scène qui rend hommage à esthétique japonaise. Le Théâtre à cru propose là un spectacle ludique, plein d'inventivité d'humour et de tendresse, qui se crée dans la saveur de l'éternel recommencement.
Laurent Seron-Keller campe un magnifique Stirs au jeu très physique et parfois clownesque. Camille Trophème chante les joies et les chagrins de son protégé avec un sacré talent. On goûte leur drôlerie, leur présence lumineuse et une mise en scène qui rend hommage à esthétique japonaise. Le Théâtre à cru propose là un spectacle ludique, plein d'inventivité d'humour et de tendresse, qui se crée dans la saveur de l'éternel recommencement.
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