mardi 5 mai 2015

Retour vers le passé. Une année au Roudour . "les violons barbares"


 "les violons barbares" Espace du Roudour

Samedi soir, le Roudour affichait pratiquement complet pour accueillir le trio "les violons barbares". Dandarvaanchig Enkhjargal est mongol. Il pratique le chant diphonique et joue du Violon à tête de cheval. Dimitar Gougov est bulgare, il chante également et joue de la gadulka ( violon à trois cordes mélodiques et onze cordes sympathiques). Entre eux, Fabien Guyot alterne impétuosité et subtilité sonore sur des percussions venues d'un peu partout dans le monde.

Ensemble, ils font retentir une musique singulière d'une énergie époustouflante mais qui n'exclue pas la finesse et l'émotion. Lancée à toute allure sur les ailes du vent que lève le percussionniste, elle franchit les contrées à la vitesse d'un cheval au galop. Des confins de la Mongolie à l'Afghanistan en passant par la Bulgarie, les universelles histoires d'amour se font écho, portées par la voix fabuleuse de Dandarvaanchig Enkhjargal qui passe de l'aigu au chant de gorge. La fèvre monte. Irrésistible, le souffle de l'Epopée musicale gagne le public. 

C'est l'un de ces concerts qui rend heureux et enthousiaste. Cerise sur le gâteau : Les trois musiciens montrent une grande complicité et un humour ravageur. A la loyale, les trois "barbares" ont conquis le Roudour qui se lève pour les rappeler encore et encore!






Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire